Le 07 septembre 2016 à 8h locale nous levons l’ancre, adieu Porto Santo ou plutôt au revoir je, nous reviendrons bientôt, ce fut et c’est toujours un plaisir cette escale!
Donc avec le lever du soleil et très peu de vent nous nous éloignons tranquillement……
Et là les dauphins viennent nous saluer et nous souhaiter bon voyage.
Le spi asymétrique nous tirera une bonne partie de la journée mais petit à petit comme annoncé par les fichiers Grib, le vent monte, il est temps de rentrer cette magnifique voile car c’est toujours délicat de l’affaler même derrière le génois :
Lâcher l’écoute au vent, attraper l’autre écoute sous le génois et retenir la drisse de mât pour laisser descendre doucement le spi qui claque au vent et le récupérer sous le génois puis sur le pont ; attention de ne pas se brûler les mains sur la drisse qui a tendance à vouloir partir vite tirée par le spi qui prend le vent, et pas question que le spi parte à l’eau sinon….
Mais tout se passe bien, belle manœuvre Cap’taine.
Les lignes de traîne sont restées vides à part un moment où elles se sont emmêlées. Mousse qui n’est pas très bien n’aura pas de poisson et moi non plus... dommage.
Arhtur a bien barré tout au long de l’étape mais quelques points d’usure sont apparus sur les bouts ; à revoir et à protéger car il faut tenir une vingtaine de jours lors de la traversée.
Et au milieu du matin du troisième jour une masse sombre apparaît à l’horizon, bien là où on l’attendait c’est l’île de Alegranda qui est juste au-dessus de Graciosa.
Et enfin Graciosa avec Lanzarote au fond.
Le mouillage prévu est le seul possible (réserve naturelle oblige et pourquoi pas) c’est devant Playa Francesa. Une douzaine de voiliers sont déjà mouillés mais il y a de la place. Le mouillage est toujours aussi beau et venté mais ce sont les Canaries et ici il y a toujours du vent. Deux catas et un gros bateau amènent des touristes à la plage pour quelques heures et repartent à 16 h.
On mouille dans 5/6 mètres d’eau claire et là malgré le vent c’est le calme plat. Le bateau tire sur son ancre et les 40 mètres de chaîne mais il n'y a pas à s’inquiéter ça tiendra.
Il est temps de souffler n’est ce pas Mousse?
Tu es vraiment courageuse.
Je suis crevée mais j’ai faim.
Miaou ! »
« Et peut-être une petite envie de jouer? » dit le capitaine.
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