Il a été élaboré selon les plans du Chatam des années 80 de Gilbert Caroff (forme arrière qui remonte très vite,
tableau étroit rouf long) mais avec un nouveau plan de pont (dégagé avec
rouf court type Muscadet de Harlé) assorti d'une belle jupe.
Il est né d'un tas de tôles et profilés acier, dans un pré, au pied de grands chênes centenaires.
Pendant cinq ans, il a été forgé, façonné, protégé, aménagé et gréé jusqu’à ce fameux jour de mai 1991 où il trempa pour la première fois sa belle dérive dans l'eau
- Et pourquoi un dériveur?
- En acier?
- De dix mètres?
Dans les années 1975 Gilbert Caroff avait dessiné un petit voilier de neuf
mètres cinquante le Chatam qui semblait être le bateau passe
partout; "Pessoa" en 1976 partait pour un tour du monde,
"Vagabond" en 1977 flirtait avec les glaces de l'arctique
78°37 Nord, un autre Chatam "Jacana" en 1980 atteignait le Cap
Horn......... ;
Petit (petit budget) robuste (en acier) Les Chatams inspiraient confiance et sécurité.
Petit (petit budget) robuste (en acier) Les Chatams inspiraient confiance et sécurité.
Le budget d'un bateau de dix mètres en acier sur cinq ans était très
raisonnable. La chaudronnerie et la soudure sur des formes simples (coque à
bouchains) était aussi largement à la portée d'un bon bricoleur.
Mais dériveur et en plus intégral !
- Patrick Van Guod navigateur écrivain dans ses années de vagabondage sur son
Trismus avait fait sienne une théorie; " Le dériveur intégral dans le
mauvais temps à la cape sèche peut et doit relever sa dérive, dans
ces conditions le bateau glisse et si une vague le prend de travers alors il
peut déraper en restant modérément gîté sans que sa quille (comme sur un
quillard) ne vienne faire un frein, bloquer la glissade et amorcer un mouvement
de chavirage".
Bien sûr aux allures de près le centre de gravité étant plus haut, le bateau est moins "raide à la toile" et le cap moins serré.
- Le bateau idéal n'existant pas il m'a donc
fallu choisir:
Le dériveur est indispensable pour naviguer sur le bassin d'Arcachon, se poser
sur les bancs de sable, rentrer dans les Rias Cantabrique Espagnole et pour ce
qui est de la navigation hauturière qui devrait se situer principalement dans
les zones tropicales et hors saisons tropicales il m'a semblé raisonnable de suivre
l'avis de Patrick Van Guod.
Le nom "Blue Mad" fut choisi avec mon équipière chérie,
Après vingt cinq ans de navigation deux traversées aller- retour de l'Atlantique avec vagabondages dans les eaux chaudes des Caraïbes en famille (1994/95 et 2005/06). une rénovation complète de 2010 à 2012 avec sablage, peinture extérieure et intérieure (les fonds),changement du moteur (plus puissant 38 ch) et diverses améliorations cogitées après ces milles parcourus ensemble voila Blue Mad prêt pour de nouvelles aventures.
Et en cette année 2016 le moment est venu pour un nouveau départ, une nouvelle traversée vers le soleil des Caraïbes.
Oh mon bateau
Tu es le plus beau des bateaux.
Le Capitaine
Le nom "Blue Mad" fut choisi avec mon équipière chérie,
Après vingt cinq ans de navigation deux traversées aller- retour de l'Atlantique avec vagabondages dans les eaux chaudes des Caraïbes en famille (1994/95 et 2005/06). une rénovation complète de 2010 à 2012 avec sablage, peinture extérieure et intérieure (les fonds),changement du moteur (plus puissant 38 ch) et diverses améliorations cogitées après ces milles parcourus ensemble voila Blue Mad prêt pour de nouvelles aventures.
Et en cette année 2016 le moment est venu pour un nouveau départ, une nouvelle traversée vers le soleil des Caraïbes.
Oh mon bateau
Tu es le plus beau des bateaux.
Le Capitaine
1 commentaire:
bravo on vient de voir ton depart bonne continuation bises
Enregistrer un commentaire