dimanche 26 février 2017

Martinique J. Luc

MARTINIQUE
Me voilà de nouveau seul, à  l'anse d'Arlet devant le bourg où trône une église remarquable.

Je vais profiter de ces quelques jours pour remettre un peu d'ordre et aussi pour randonner.  Au Nord , le Morne Champagne,  la Grande Anse d'Arlet, un grand mouillage devant une belle plage , bar, restaurants, bateaux pour la plongée et une belle averse que je laisse passer avant de repartir.




Le cap Salomon  vers le sommet avec une jolie mare et des Bernard l'hermite de terre




 Jusqu'à l'anse Dufour... et le retour se fait par la route, à pieds car le stop ne marche pas.  Cinq heures de marche sous la chaleur, ça fait du bien de se dépenser physiquement, et de voir autre chose que les Anses et leurs belles plages.
Le lendemain randonnée vers le Sud où trône le Morne Larcher et le rocher du diamant.


A 9 h je prends la route et descends vers  Petite Anse , puis ça  monte jusqu'à la pointe du diamant où le point de vue donne sur le rocher du Diamant. Je redescends jusqu'à l'anse Caffard, un coup d’œil sur la cabane du bagnard  (en piteux état )et au Mémorial en l'honneur de marins négriers morts noyés  après une tempête.


Et là, le gros morceau m'attend, la montée du Morne Larcher,.. 600 m en droite ligne presque de l'escalade par moment. Il fait chaud, très chaud et la montée sera rude .





 En haut, vue sur la Baie du Diamant


La descente n'est pas moins facile, mais le Morne est vaincu.




Retour à l'anse Arlet à 15 h, soit 6 heures de marche: ça muscle les jambes, le cœur et affine la silhouette.


Le vendredi je lève l'ancre pour St Anne, grand mouillage à 15 MN tout au sud à  l'entrée du cul de sac du Marin. Plein Est, du près, du courant contre et du moteur pour abréger et réduire la route.
Passage entre la pointe du Diamant et le rocher du même nom, magique caillou que les Anglais avaient un jour escaladé et où une centaine d'hommes s'était installée avec vivres et canons, ils ont résisté pendant plus d'un an.



Le mouillage de Sainte Anne est très grand et de bonne tenue dans 5 à 8 m d'eau, il est bien abrité.


Un petit village touristique avec wifi, super marché et bon pain, musique le soir tard qui couvre le mouillage. Un aller retour au Marin tourné vers son immense port de plaisance mais sans intérêt si ce n'est pour du matériel ou des travaux de marine.
Le dimanche je pars pour une grande ballade, pas de Morne à escalader, du plat, des plages et quelques bains:  de la Baie des Anglais jusqu'à la pointe de Dunkerque en passant par la pointe de l'Enfer que du beau !






 la Baie des Anglais,





 la Pointe de l'Enfer,



l'étang des salines,



la Pointe de Dunkerque et retour à St Anne.
Lundi, passage de nouveau par l'anse d'Arlet, petit arrêt avant le mouillage des trois îlets.


On avait déjà mouillé ici lors de notre premier voyage en 1995, je mouille  devant le golf par 4/5 m d'eau mais de la vase (40 m de chaîne). Quelques épaves témoignent de la mauvaise tenue de l'ancre. Par contre on est bien protégé dans le fond de la Baie de Fort de France. Justement une dépression le lendemain nous envoie des vents de l'ouest sud-ouest et le mouillage reste calme.
Quelques images de Fort de France







Et le carnaval!



A suivre....

dimanche 19 février 2017

Guadeloupe-Dominique-Martinique avec Malek et Paul

Jeudi 02 février j’embarque deux équipiers pour aller à La Martinique via les Saintes et La Dominique.
C’est une première. Je voulais prendre un équipier pas forcément très expérimenté mais pour me seconder lors des formalités en Anglais à La Dominique (et aussi briser ma solitude).
Malek que j’avais rencontré en Guadeloupe avait un copain Paul qui lui aussi cherchait et ne trouvait pas d’embarquement, je me suis dit pourquoi pas et voilà nous sommes trois (quatre avec Mousse) à naviguer vers la Martinique.

Malek enchaîne les saisons de ski  (il les répare) à travers le monde hier au Chili demain Nouvelle Zélande et Japon et au milieu il voyage au gré des opportunités, il ne connait rien à la navigation.
Paul voyage vers le Canada pour redescendre l’Amérique du Nord au Sud. Il est venu en voilier de France jusqu’aux Antilles et connait bien la navigation.

Vendredi 3 février nous levons l’ancre du mouillage du carénage  pour Les Saintes.
Une fois sortis du chenal nous naviguons au débridé dans 15N de vent et une mer un peu agitée. 5 heures de bonne navigation c’est très bien pour notre première, Paul et Malek barrent tour à tour et sont enchantés. Les bouées du mouillage du Bourg des Saintes sont toutes prises, nous mouillons en arrière assez loin et exposés a la houle qui nous secourra pendant deux jours et deux nuits.

Le lendemain petite balade en haut du « chameau » 300 m  de montée par la route et descente par le sentier à travers la colline. Baignade à la plage du pain de sucre et plongée avec les poissons. On flâne après le départ des ferrys,c’est plus calme.

Dimanche départ pour la Dominique, je redoute un peu le canal de la Guadeloupe mais en fait il y a du vent 15/20N et de la mer mais là aussi nous sommes au débridé et nous ferons une moyenne de 5N ce qui est très honorable pour Blue Mad. Mes deux équipiers ont l’air d’apprécier.

Arrivée dans la Baie de Portsmouth beaucoup de bateaux (80), nous nous dirigeons plutôt au Nord de la baie, pas de bouée de libre nous mouillons dans 7/8m d’eau en face du Sandy Beach restaurant.

Après la sieste nous descendons boire une bière et là Malek et Paul retrouvent des connaissances; jeunes qui voyagent en bateau-stop. Je rentre vers 20 heures et eux continueront jusqu’à tard dans la nuit.
Le lendemain ballade dans Portsmouth, Formalités et petit resto. Local (soupe de lentilles, igname bananes et bœuf excellent).

Le surlendemain je vais visiter la rivière Indienne  sur le bateau d’Albert « boys boat »
avec deux autres couples français. (Paul et Malek iront à Roseau en bus retrouver des copains)

Albert prend son temps pour la visite, montre et explique, les arbres, les plantes, l’histoire de la Dominique dans un très bon français, plus deux heures de balade avec une halte au bout là où l’on ne peut plus remonter en bateau car il n’y a pas assez d’eau.






Je ne regrette pas de l’avoir fait 22 ans après, c’est toujours aussi beau même si ça reste une visite touristique un peu chère : 30€/Pers. (5€ pour  rentrer dans le parc et 25€ pour le bateau). L’après-midi Skype avec Christine.
Mercredi 8 février, Malek et Paul ont découché et ce matin je fais du pain, il y a du vent sur le mouillage avec des rafales assez fortes (un voilier parti le matin fait demi-tour et annonce 35N dans le canal de la Guadeloupe ??) l’après-midi mes équipiers (avec d’autres jeunes) vont faire un tour à pieds vers l’intérieur, mais vu le temps je décide de rester au bateau, tranquille pour lire et écrire je retournerai au bar SANDY BEACH tenu par Christophe un français qui a pas mal bourlingué vers 16 h pour faire un peu d’internet et les attendre.
Jeudi 9 départ pour Roseau où l’on mouille près d’un ponton en bois qui sert du gazoil. Face à un petit bar avec wifi.
Quelques images de Roseau ville très animée et encombrée de voitures qui roulent très vite sur de petites routes sinueuses.



Le vendredi on part tous les trois en mini bus vers le village de la soufrière au sud de l’île et ses bains chauds à bulles,


Avec Malek nous montons sur le rocher SCOTTS HEAD à l’extrême sud, vue imprenable sur la Dominique et sur le passage vers La Martinique,
Nous plongerons au pied de ce Volcan au milieu des poissons jusqu’à à apercevoir le noir profond du bord du cratère.


Le samedi nous partons tôt de Roseau (5 h) pour St Pierre en Martinique 35MN. On lève l’ancre sous la lune, et on profite du lever de soleil dans le canal de la Martinique, navigation agréable avec du vent mais sans trop (allure débridée et bonne moyenne).
Mouillage au Nord de la ville avec vue sur le mont Pelé.
Dimanche Carnaval comme dans toutes les villes de Martinique et de Guadeloupe jusqu’aux jours Gras du 26,27,28 février et le mercredi des Cendres 1er mars où auront lieu de grands défilés dans Fort De France ou Pointe à Pitre.


 

Nous essayerons d’escalader ce sommet avec Paul mais partis trop tard nous ferons demi tour au niveau des nuages sous la pluie. Oui, ce jour là le sommet était couvert.


Mardi 14 février dernier jour pour Malek et Paul.
Malek tenait à faire une dernière navigation avec Blue Mad avant de prendre son avion pour la France prévu à 18 h, donc nous partons un peu tôt pour l’Anse D’Arlet (le Bourg) , Paul ayant décidé d’aller aussi à l’aéroport pour prendre un billet pour New York où son père va jouer avec l’orchestre symphonique National de Lyon.




Une belle rencontre avec deux belles personnes différentes mais qui s’entendaient bien, qui cuisinaient bien, toujours volontaires pour, monter, démonter, manœuvrer ………  un bon moment dans ma vie de solitaire.
Au revoir et bonne route à vous deux.